Translating some things into French to put on the CEDAC website, and for general local advocacy purposes, thought any Francophones might be interested to read it in their own language! Let me know if you spot any glaring errors!
Jean-Baptiste est content d’avouer son passé comme membre du FDD, un des groupes rebelles au Burundi. Il a passé quatre ans dans le maquis entre 1999 et 2003. Il a maintenant 26 ans, donc il avait 16 ans quand il avait quitté son école secondaire à Kayanza et forcé de joindre la rébellion. Ses parents avaient été tués dans les massacres de 1993, et il avait déjà considéré joindre la rébellion, mais le reste de sa famille l’a toujours empêché. Et, peu a peu, ‘son esprit a changé’, et il a ‘trouvé le rythme’ de la vie rebelle, donc il n’a jamais essayé d’échapper. Néanmoins, il dit qu’une partie de son esprit a toujours dit ‘non’, et qu’il rêvait de la vie civile. Avec quelques amis proches auxquels il a discuté pour planifier la desertion,ils ont refusé sous le risque d’être découvert, et il avait peur que, s’il avait retourné a la colline, les amis du mouvement pourraient lui menacer. Mais en 2003, quand il avait eu l’opportunité de s’intégrer dans l’armée ou la démobilisation, il était heureux de démobiliser.
Pourtant, le retour à la vie civile n’était pas une panacée. Il a toujours senti la haine, et, pensant qu’il n’avait rien contribué, il n’avait pas de l’espoir. Il était vu partout comme rien plus d’autre que d’ancien combattant. Dans le centre de démobilisation il a rencontrait beaucoup des gens de l’armée burundaise, et il a encore une amitié avec beaucoup de ces gens qui ont été démobilisés au même temps de lui. Ils font les blagues sur l’ethnicité ensemble ; ils ont passés beaucoup d’années en conflit, crée par les politiciens.
Après avoir eu du contact avec CEDAC, il a réalisé qu’il avait la possibilité de faire autre chose que de détruire, et qu’il pourrait changer sa vie. Il a réalisé que le Burundi a besoin des gens comme lui, qui ont détruit leur pays, et qui sont prêt de le reconstruire, et que ceux qui ont abusé les droits humaines dans la guerre ont une capacité unique à combattre les abus maintenant. Avec l’aide du CEDAC, il a commencé de réparer, ou faire réparations pour, le damage qu’il a causé pendant la guerre. Il est un membre intégral du comité du CEDAC, travaillant pour publiciser leur vision et faciliter leur travaille sur les groupes de soutien et les initiatives de micro finance. Il est aussi au cœur des campagnes pour les élections paisibles, qui a le but de sensibiliser les anciens combattants de se commettre aux élections paisibles en 2010 et de donner un exemple positif aux autres avec leur détermination.
Même comme la réintégration n’a pas été facile; ce n’était pas automatique, mais Jean-Baptiste est maintenant un dirigeant de jeunesse proéminent dans sa communité, consulté sur plusieurs issues, et il travaille pour promoter la vision de CEDAC aux autres combattants, surtout ceux du FNL qui sont en train d’être démobilisés – ou qui étaient exclus de la démobilisation officielle.
En conformité avec la vision de CEDAC, Jean-Baptiste a pris son avenir et celui de son pays dans ses propres mains ; il est survivant du conflit avec une vision positive et l’énergie de l’implémenter.
Posted By Laura Gordon
Posted Jul 2nd, 2009