Hassam Ciza, one of Burundi’s small Muslim community, did not join the rebels voluntarily. In 2006 the FNL came to his house, started beating people, and gave them a choice between joining and being killed; he accepted. He was with the rebels for several months, where he says he was treated “like an animal”. He and the other abductees were used like slaves, acting as porters and carrying out heavy work in the camp, and they were regularly beaten. Finally, after being asked to go and get charcoal, he ran away. He had a gun, which he gave to a friend, then ran and gradually made his way home.
Like many people, however, Hassam did not find an easy homecoming. His mother had been killed, and his family now consisted of him and his elder brother. He felt guilt for what he had done, even though, he says, he did nothing that he was not forced to do. He felt that he had ‘the spirit of a soldier’ and could not relate to others; he even considered returning to the bush, but in the end did not. Now twenty, he is clearly still traumatised by his experience, refusing to meet my eye and shifting uncomfortably as he talks. He is also struggling to support himself; although he received training as a mechanic he has not been able to find work. He is, however, adamant about one thing: he does not want to be a soldier. Even talking about CEDAC, a subject on which most members will talk enthusiastically, he limits his words. But he says he likes being with people, and that it has helped him adapt to life. And, after a year with CEDAC, he is optimistic about the future.
Although it would be stretching a point to see Hassam as a survivor able to help others, his story illustrates the importance of the peer support model in other ways; he struggled to relate to those who had not shared his experiences, but through CEDAC support groups he is beginning to address his trauma. Talking to the other young people in the group, most of whose ordeals took place before Hassam’s did, I believe they have the strength to help him develop through this and find his own path to his future.
Hassam Ciza, un membre du petit communité musulman du Burundi, n’a pas choisi d’être rebelle. En 2006 les rebelles du FNL sont venus à son quartier, ont commencé de battre les gens, et les ont donnés un choix : nous joins, ou on te tue. Il a accepté de joindre, et a resté avec les rebelles pour plusieurs mois, ou il dit qu’il était traité « comme les animaux » Lui et lest autres qui ont été enlevés étaient utilisés comme les esclaves ; ils ont travaillé comme les porteurs et fait tout le travail manuel dans le camp. De plus, ils étaient régulièrement battus. Finalement, il a décidé de s’en fuir. Un jour, quand ils lui ont demandé de chercher le charbon, il a donné son fusil à un ami, et il a couru, avant de, graduellement, faire le voyage pour retourner chez lui.
Pourtant, comme beaucoup des gens, Hassam ne l’a pas trouvé facile de retourner chez lui. Sa mère a été tué, et sa famille maintenant consiste seulement de lui et son frère ainé. Il s’est senti coupable pour ce qu’il a fait, même comme, il dit, il n’a fait rien sans être forcé. Il s’est senti qu’il avait « l’esprit du soldat » et il a pensé de retourner à la forêt. Il a maintenant vingt ans, et c’est clair qu’il est encore traumatisé par son expérience ; il refuse de me regarder dans les yeux et il s’agite dans la chaise pendent la conversation. Il a aussi les problèmes pratique ; parce qu’il n’était pas avec les rebelles à la fin de la guerre, il n’a pas été démobilisé, donc il n’a rien reçu du gouvernement. Il a reçu les entrainements de mécanique avec CEDAC, mais il n’a pas pu trouver la travaille. Néanmoins, il est certain d’une chose ; il ne veut jamais être soldat. Même quand nous parlons du CEDAC, un sujet sur que la majorité des membres parlent avec enthousiasme, il est taciturne. Mais il dit qu’il aime bien être avec les autres jeunes, et que pouvoir parler avec eux lui a aidé d’adapter. Après un an d’être membre de CEDAC, il commence d’être plus optimiste.
Il serait un peu optimiste de décrire Hassam comme survivant qui peut aider les autres, mais son histoire montre quand même l’importance du “peer support”. Il a lutté de trouver un rapport avec ceux qui n’ont pas eu ses expériences, mas, avec son groupe de soutien avec CEDAC, il commence d’adresser son traumatisme. Quand je parle avec les autres jeunes dans la groupe, qui ont en général fini leurs épreuves plus tôt que Hassam, je crois qu’ils ont la force et le confiance de l’aider de dépasser ce période et trouver son propre chemin à l’avenir.
Posted By Laura Gordon
Posted Jul 16th, 2009