Fanny Grandchamp

Fanny Grandchamp (Victimology Society of Serbia - International Action Network on Small Arms - IANSA): Fanny is from the town of Annecy in the French Alps. She earned a BA in Public Administration from Grenoble University, and also studied abroad in Truru, Canada and at the University of Exeter in the UK. In 2006, Fanny spent a month in Senegal helping to build a school. The following year, she spent three months in Ho Chi Minh City, Vietnam as an intern in the social affairs department of the French Consulate. At the time of her fellowship, Fanny was pursuing a Master’s degree in International Organizations at the Institute of Political Science of Grenoble. After her fellowship, Fanny wrote “This challenging experience has revealed itself very formative and useful, opening up my interest in the Balkan region and helping me find confidence. I'm grateful to AP for this.”



En direct du “balcon des femmes”, des histoires de menaces de mort…

14 Aug

S’il n’existe pas d’enquêtes, de chiffres globaux ,exacts, il existe cependant des études, concentrées, qui peuvent donner une idée de l’utilisation de ces armes à feu comme moyen de violence domestique. Dans un rapport intitulé « protection de la famille dans les cas de violence domestique, pratique des cours de Belgrade », publié l’année dernière par le centre des femmes autonomes en collaboration avec le centre de recherche pour l’éducation et la communication des femmes de Nis (ville du Sud Est de la Serbie), la réalité du phénomène apparait. Des 120 affaires de violence domestique jugées par les cours de Belgrade, en 2007,  le tiers prit place dans des foyers qui abritaient une arme.

Dans 19,5 % de ces cas, l’arme était utilisée comme moyen de violence à la maison. Violence psychologique avec des menaces de morts. : l’idée qu’il faille vivre au quotidien en ayant à l’esprit que demain peut-être, les menaces seront mises à exécution et tout sera fini. Violence physique, que l’arme soit utilisée comme objet pour frapper, qu’elle blesse. Ou parfois qu’elle tue, et qu’elle finisse à la une des journaux…

Une autre source utile dans notre quête sur la réalité des armes à feux associées aux violences conjugales, est bien sur le personnel qui travaille avec les conséquences du phénomène : les membres d’associations pour les femmes battues. J’ai rencontré plusieurs fois les activistes du Centre pour les femmes autonomes, qui est bien vite devenu ma visite hebdomadaire régulière. On y est accueilli sur le balcon des femmes, un petit havre de paix de 5 m2… On y sert le café, on y boit du jus de fruit, on y raconte ses histoires…

the women balcony of the Autonomous Women Center

Je vous livre donc leur témoignage quant aux situations de violence domestique armée qu’elles ont pu rencontrer pendant leurs années de labeur. La première vidéo est générale et donne une vue d’ensemble sur le phénomène.

httpv://www.youtube.com/watch?v=dwFdB4lSZHE

La deuxième pourrait s’intituler « histoires choisies » et regroupe des cas concrets, associés aux cas que j’avais évoqués, avec le médiateur de la République.. vous la retrouverez dans la version anglais de ce post, en dessus de celui ci.

Posted By Fanny Grandchamp

Posted Aug 14th, 2009

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